bouture

bouture

bouture [ butyr ] n. f.
• 1446 « pousse »; de bouter
Fragment de végétal susceptible de régénérer une plante entière par reconstitution des organes manquants. Faire des boutures de géranium. bouturer. La bouture a pris.

bouture nom féminin (de bouter) Fragment de végétal que l'on détache de la plante mère et que l'on place dans un milieu où il prend racine et se développe en une plante complète. (La bouture la plus commune est la bouture par rameau mais on utilise aussi les boutures par feuilles [bégonia], racine ou bourgeon.)

bouture
n. f. Jeune pousse d'un végétal (autre que celles ayant naturellement un rôle dans la multiplication végétative: tubercules, bulbilles, etc.) qui, séparée de la plante originelle et mise en terre, régénère les organes manquants pour donner un végétal entier.

⇒BOUTURE, subst. fém.
HORTIC. Partie d'un végétal : branche, tige ou feuille que l'on plante en terre pour lui faire prendre racine. Faire des boutures (Ac. 1835-1932).
P. anal. :
1. Toutes ces expériences établissent que les hydres possèdent en commun avec les végétaux le pouvoir de bourgeonner, de se reproduire par bouture; ...
E. PERRIER, La Philos. zool. avant Darwin, 1884, p. 217.
Drageon qui pousse au pied d'un arbre :
2. Le chèvrefeuille des bois (...) se multiplie bien plus facilement (...) de marcottes, de drageons et de boutures que de semences.
J.-J. BAUDRILLART, Nouv. manuel forestier, trad. de Burgsdorf, 1808, p. 317.
P. compar. :
3. D'après cette conjecture, les journaux seraient [à Rome] comme une bouture sortie du vieux tronc pontifical.
SAINTE-BEUVE, Portraits contemp., t. 3, 1846-69, p. 456.
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1. 1446 « ce qui pousse, plante » (DELB. Rec. d'apr. DG); 2. 1583 « branche d'un arbre qu'on sépare de sa tige et que l'on plante en terre » (Ch. ESTIENNE, J. LIÉBAULT, L'Agric. et Maison rustique, Paris, p. 90b); 3. 1611 « drageon au pied d'un arbre » (COTGR.). Dér. de bouter étymol. 1 e; suff. -ure. Fréq. abs. littér. :51.

bouture [butyʀ] n. f.
ÉTYM. 1583; « pousse », 1446; de bouter.
Fragment (pousse, etc.) prélevé sur une plante qui, plantée en terre, prend racine et forme un nouvel individu. || Boutures, greffes et marcottes. || La reproduction par bouture ou bouturage. || Faire des boutures. Bouturer; ébouturer. || Bouture qui prend racine. Prendre, raciner. || Rameau, feuille, bourgeon servant de bouture. Crossette, plançon. || Bouture de l'année. Mailleton.
1 Le bouturage est moins émouvant que le greffage et ne comporte pas de magie. N'empêche que je ne me blasai jamais, dans mes jardins, sur le moment où la bouture qui a perdu connaissance et semble succomber à son sectionnement brutal, décide de vivre, rouvre ses verts canaux à l'ascension de la sève, et se redresse par imperceptibles saccades…
Colette, Gigi, « Flore et Pomone », p. 175.
Par métaphore :
2 Le propre de la superstition, c'est qu'elle reprend de bouture. L'idolâtrie engendre l'idolâtrie; un fétiche se greffe sur l'autre.
Hugo, Post-Scriptum de ma vie, IV, 3.
DÉR. Bouturer.

Encyclopédie Universelle. 2012.

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